Association pour la Légèreté en Equitation

International Dressage & Equitation Association for Lightness

 

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 En collaboration avec les associations Allege-Ideal et Culture et traditions équestres de France (ACTEF)
 Samedi 24 mars 2018 Chez Audrey Duriez
Les Ecuries de l'Orée1744 rue d'Auffay76950 Les Grandes-Ventes
Cette journée sera animée par Patrice Franchet d’Espèrey en compagnie de Galienne Tonka et François-Xavier Bigo.

Programme :

Rendez-vous pour 9 heures autour d’un café

Le matin :

  • Histoire de l'équitation française par Patrice Franchet d'Espèrey
  • présentation du festival de Galienne Tonka
  • la nouvelle équitation à la française, vers la relation absolue PFE
  • son application à la randonnée François-Xavier Bigo

L'après-midi :

  • dialogue avec les cavaliers et diagnostique du fonctionnement des chevaux présentés et procédés proposés

Inscriptions auprès d’Audrey Duriez :
Par SMS au 06 24 57 46 98
Par courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Tarif : La journée : 10€ par personne
Le repas en commun : 15€ par personne

La journée débutera par la présentation vidéoprojetée d’une exposé de M. Patrice Franchet d’Espèrey sur l’histoire et la théorie de l’équitation de tradition française. On se souvient de la contribution essentielle de cet ancien écuyer du Cadre noir de Saumur à l’obtention du classement, par l’UNESCO, de la tradition équestre française au rang des patrimoines culturels immatériels de l’Humanité en 2011.

PATRICE FRANCHET D'ESPEREY

Successeur désigné de René Bacharach, M. Franchet d’Espèrey est connu surtout pour son positionnement comme l’héritier de la seconde manière de la tradition bauchériste, transmise à travers le général François Faverot de Kerbrech et le capitaine Étienne Beudant. L’intérêt de son exposé est dès lors double : c’est en connaissance de cause qu’il inscrit son équitation dans la tradition en nous expliquant comment, depuis la Renaissance napolitaine du 16ème siècle, les grands maîtres de l’art équestre ont toujours poursuivi un objectif central d’adoucissement des aides proposées au cheval dans les emplois les plus divers de celui-ci. Et c’est, d’autre part, fort de l’expérience accumulée dans l’inspiration des enseignements magistraux, qu’il défend aujourd’hui une évolution notoire dans l’emploi raisonnée du cheval : « dans une approche douce et respectueuse du cheval, il est possible et souhaitable d’améliorer la conduite du cheval monté en suivant, accompagnant et amplifiant les mouvements naturels du balancier de l’encolure dans le but d’obtenir une libération du nœud nucal qui constitue le lieu de commande central de la physiologie locomotrice équine ».

Si l’on tente de résumer la théorie de l’équitation prônée par M. Franchet d’Espèrey, on en vient à considérer qu’à partir de sa principale hypothèse de travail énoncée ci-dessus, deux préalables en favorisent la mise en œuvre : le renoncement au principe d’action-réaction et la neutralité de la bouche au bénéfice de la flexibilité nucale. Si l’on se place dans la logique reptilienne de la locomotion équine, corrigée par la capacité de traction des épaules et la capacité de propulsion des hanches, le facteur déterminant de la direction semble être la tête. Même si la disposition des hanches n’est pas anodine, elle n’apparaît au final que comme un effet de la flexibilité et de la souplesse de la nuque. Cela permet d’affirmer que le maniement en douceur du cheval passe donc prioritairement par la conquête du verrou nucal.

De cette conclusion découle l’impertinence de toute action de main coercitive qui pourrait se voir assimilée par le cheval à la présence d’un enrênement. Cette conclusion est renforcée par l’observation du cheval en liberté : toute restriction des mouvements ondulatoires de la nuque perturbe et modifie ceux de la tête et de l’encolure, par suite, ceux de l’ensemble de l’appareil locomoteur. – C’est donc bien en accompagnant et en amplifiant les mouvements du balancier de l’encolure qu’il est possible de conduire le cheval vers la posture naturelle et ondulante qu’il prend de lui-même lorsqu’il est en liberté.

GALIENNE TONKA

piafferCampinoA 9 ans, Galienne Tonka débute sur son poney Maïs, dans le poney-club de la Cartoucherie à Vincennes. Les promenades au milieu des répétitions du Théâtre du Soleil lui ouvrent l’univers artistique d’Ariane Mnouchkine.
Ses parents lui achètent ensuite son premier étalon, Ghost du Galion, qui devient son deuxième maître de légèreté après son poney.

A 15 ans et demi, Galienne décide de dédier sa vie aux chevaux et se voit confier la création d’un poney-club en Picardie.
Deux ans plus tard, elle continue sa formation chez Lucien Gruss où elle apprend le travail de cirque : travail en liberté (avec Alexis Gruss père), haute école…

Elle suit l’enseignement de Michel et Catherine Henriquet et découvre l’équitation de légèreté et les chevaux ibériques. Sa voie est tracée, c’est cette équitation là qu’elle veut développer.

Galienne commence ensuite à enseigner, se forme en équithérapie et est groom « free-lance » pour des cavaliers internationaux (dressage – CSO – attelage). On lui confie des chevaux de haut niveau à valoriser.

Attirée depuis toujours par les chevaux « difficiles », elle décide d’en faire son métier et monte son écurie au début des années 90. Elle transmet avec conviction une équitation faite de légèreté et de finesse, avec comme première règle et sans dérogation possible le respect du cheval.
L’équitation, sans violence et respectueuse de la nature de l’animal, est envisagée comme un partenariat, un compagnonnage avec le cheval.

Instigatrice et organisatrice du premier festival d’Arts Equestres Libres en 2017, elle a toujours eu a cœur de transmettre son idée du cheval et a permis à beaucoup de ses élèves de révéler leur passion et d’en faire leur métier.

F.XAVIER BIGO

Depuis 1968, pratique parallèlement le tourisme équestre et l'équitation de manège.
A découvert l’équitation savante dans les années 80 lors de stages chez divers écuyers.
A étudié la physiologie et les pathologies animales dans le cadre de ses études en BTS agricole, puis exercé plusieurs métiers et fonctions dont sellier bourrelier et dirigeant de centre équestre.
 
Étudiant à Saumur en licence de management des établissements équestres, puis prestataire pour le centre de documentation de l’ENE, il y rencontre Patrice Franchet d’Espèrey et suit avec intérêt ses travaux de recherche d’une « Nouvelle équitation à la française ».

Actuellement, enseignant l’équitation de randonnée, il est convaincu que cette équitation est une équitation à part entière dont l’enseignement doit mieux intégrer les valeurs et principes de l'ETF en s’inspirant des idées de Beudant et de Patrice Franchet d’Espèrey, et en intégrant dans la formation des cavaliers des notions d’ostéopathie, de saddle fitting et d'éthologie.

Téléphone
06 24 57 46 98
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Adresse
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